Gouvernance, Etat de droit et Paix

Améliorer la gouvernance publique, de l’état de droit et de la démocratie 

Le Togo a réalisé des progrès importants depuis la crise des années 90, qui ont permis au pays d’améliorer l’indice de démocratie. Selon l’évaluation de « The Economist Group », le score du Togo a progressé passant de 1,8/10 en 2006 à 3,4/10 en 2015. Cette performance a été également observée au niveau du classement de l’Indice Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique. Selon le rapport 2017 de l’Indice Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique, le Togo passe du score de 45,0 en 2010 à 51,7 en 2016 portant le pays au 26ème rang parmi les 54 pays africains classés.

Malgré cette performance encourageante, le pays continue de faire face à d’énormes difficultés en matière d’état de droit, d’exercice démocratique et de sécurité. Les défis en matière de gouvernance publique restent énormes à cause de la faible performance de certaines Institutions clefs et de la persistance de la corruption. Les fractures sociales et ethniques de longue date continuent d’attiser les tensions. Les tensions politiques fréquentes causées par l’absence de consensus sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles nuisent à la stabilité, compromettent les acquis de développement et ralentissent les efforts entrepris pour réaliser les objectifs de développement durable.

Depuis déjà plusieurs années, le PNUD accompagne les efforts du Gouvernement à créer les conditions favorables à l’exercice d’une bonne gouvernance, à la consolidation de la démocratie et d’un état de droit.

Accompagner le processus de décentralisation 

Au Togo, le processus de décentralisation est confronté à de nombreux problèmes : (i) la faible articulation entre la politique de déconcentration et celle de la décentralisation ; (ii) la faiblesse des mécanismes de programmation et de planification du développement au niveau local ; (iii) la faible prise en compte des besoins locaux dans la programmation des ministères sectoriels ; (iv) la persistance des problèmes cruciaux relatifs au foncier, etc.

Le défi principal à relever reste la concrétisation de la décentralisation, c’est-à-dire mettre en place des conditions institutionnelles et organisationnelles d’un développement territorial durable basé sur les potentialités des collectivités territoriales, renforcées par des cadres de concertation effectifs en vue de promouvoir le dialogue participatif et le contrôle citoyen à tous les niveaux, avec un accent fort sur la participation des femmes et des jeunes, notamment dans les organes de décision des cadres de concertation. Les dernières élections locales dans le pays datent de 1987.  Depuis 2016, le pays continue d’enregistrer des avancées à travers l’adoption d’une feuille de route de la décentralisation et des élections locales, la réalisation de réformes politiques et institutionnelles de la décentralisation, notamment la révision de la loi N° 2007-011 du 13 mars 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales pour la rendre conforme à l’option choisie et créer notamment les communes, définir les transferts de compétences, définir le nombre de conseillers par commune et créer les conditions de l’intercommunalité; etc. Dans cette même dynamique, le pays vient d’organiser le 30 juin 2019 soit après 32 ans les élections locales, ce qui constitue une avancée majeure dans l’enracinement du processus de décentralisation dans le pays.

Le PNUD a depuis quelques années soutenu ce processus de décentralisation et poursuivra dans le cadre de son nouveau Programme de pays son accompagnement au gouvernement, notamment en matière de planification du développement local et de renforcement de capacités des élus locaux pour l’exercice de leurs mandats.

Nos Projets

18% de femmes au PARLEMENT

et 24% dans l'ADMINISTRATION publique. Notre priorité, renforcer l’équité des genres et du leadership féminin